L’obsession de la perfection, la beauté formatée, les reflets qui mentent.
Dans cet univers où tout scintille, les visages deviennent filtres, les émotions s’aplatissent sous la lumière artificielle.
Les corps se figent, retouchés, recomposés, presque transparents.
Et derrière la surface lisse, une faille : celle de l’humain qui doute, qui se compare, qui s’efface. Chaque œuvre mêle esthétique digitale et fragilité émotionnelle, comme un cri étouffé sous le vernis.

Plastic Dream n’accuse pas : elle questionne.
Où s’arrête la beauté ? Où commence la perte de soi ?
Le plastique devient symbole : à la fois brillant et étouffant, protecteur et toxique.
Sous les reflets artificiels, il reste une lumière, celle du vrai, du vivant, du regard qui ose encore se voir tel qu’il est.